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神鬼骗局
导演:
剧情:
  Conman Leo Garfield is in hot water after accepting a contract to murder businessman Julius Harvey's alleged wife, Gloria. Leo's wife Lily brings trouble too when her old flame Elmo pops up again, years after she abandoned him mid-heist.
科比的缪斯
导演:
剧情:
  这部长篇记录片背标邦威记录科比的生活,灵感及遇到的挑战,也为他下一季重回NBA赛季奠定了基础。这部片子还会聚焦在科比在其职业生涯内所取得的成功及面临的挑战,让大家看到另一面的篮球明星。科比在片中也会谈到自己对于运动生涯结束后的规划,尽管没有给出详细的例子,但是Showt ime节目表示科比的“个人成长经历”也会着重被讲述。  “《科比·布莱恩特的缪斯》将提供给观众一个全面的职业运动员,一个已经超越了自身职业并成为了一个标志性人物的运动员”。美国娱乐时间电视台执行副总裁埃斯皮诺萨表示,“我们很高兴,科比给了我们这个前所未有的访问,这将让我们的观众见证一次NBA的最伟大球员之一生命中这样一个充满挑战的时期”。  科比·布莱恩特,18次进入NBA全明星赛,五次进入NBA总冠军赛,因为左膝受伤而缺席了2013-14赛季。
血腥杀戮3
剧情:
  A killer has escaped jail. Now, he is on a murderous rampage as he tears through a group of unsuspecting vacationers.
反基督者
剧情:
在充满狂乱且略带忧伤的夜晚,一对夫妇痛失可爱的幼子尼克。这件事给他们以莫大的打击,也让这段原本便矛盾暗生的婚姻走向崩溃边缘。妻子(夏洛特?甘斯布 Charlotte Gainsbourg 饰)久久沉浸悲痛中无法自拔,身为心理咨询师丈夫(威廉?达福 Willem Dafoe 饰)一方面希望弥合破裂的婚姻,另一方面试图通过心理疏导让妻子忘记过去。最终,他们决定前往位于伊登(Eden)森林的小木屋中缓释心情。此前一年,女人曾带着尼克在此撰写一篇关于基督和反女性的论文,过往的回忆让重蹈此地的她紧张慌乱。心理治疗在焦灼烦躁的情绪中进行,夫妻俩没有找到渴望已久的光明,反而堕入更加无边的黑暗之中……  本片荣获2009年戛纳电影节最佳女主角奖(Charlotte Gainsbourg)。
笔记·日志·素描
剧情:
  Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969  Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.  « Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »  Jonas Mekas  « Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »  Jonas Mekas, 1972  « Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »  P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997  « Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »  Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000