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险恶的运气
剧情:
小男孩伊夫一家人在旅途中不幸遭遇车祸,仅八岁的伊夫一人侥幸存活了下来,而他也因这场车祸受到了严重的心理创伤。心理医生伊莱恩得到消息后立即赶往医院去安抚他。小男孩的遭遇深深地刺痛着伊莱恩的心,也让她想起了自己曾经的经历。因为伊夫不愿与奶奶还有阿姨生活在一起,伊莱恩只好带他回家继续心理治疗,期间她的女儿们也对伊夫关怀备至,这让伊夫又重新感受到了一丝家的温馨。在和伊夫进一步的接触中,伊莱恩发现他曾亲眼目睹家庭暴力与冲突,而随后伊夫慢慢道出了车祸的真相。
怪诞小镇第一季
剧情:
暑假到了,双胞胎姐弟俩梅宝(克里斯汀·沙尔 Kristen Schaal 配音)和迪普(杰森·雷特 Jason Ritter 配音)被爸妈赶到一个偏僻小镇“重力泉”过暑假,在这里,他们的斯坦叔公经营着一家专门敲诈游客的旅游景点“神秘小屋”,其中有着各种各样稀奇古怪的东西。然而更让人感到毛骨悚然的,则是这个怪诞小镇里的森林。为人慎重、头脑聪明的迪普觉察到森林的异样,继而发现了一本埋在地下的神秘笔记本,里面记载着存在于神秘小镇的不为人知的秘密。乐天派的梅宝和机智的迪普,结识了神秘小屋的店员温蒂和苏斯,还遇到各种奇妙的小镇居民。在怪诞小镇重力泉,他们经历了一系列奇异事件,小矮人,湖怪,蜡像,通灵者,他们这个暑假注定不平凡。
我们付出的代价
导演:
剧情:
两名罪犯企图抢劫当地一家当铺。当他们计划的抢劫出了问题,一群罪犯发现自己受伤了,拖着一个年轻的女人质,他们在一个偏远的农舍避难,试图让热量消失。但他们在那里发现了更可怕的东西。《我们付出的代价》是日本导演北村龙平执导的最新惊悚动作片。对于这部电影,北村说“这是一部双手的电影。一方面,这是一部扣人心弦的动作惊悚片,但另一方面,它是一种紧张、恐怖的体验,能立即抓住观众,让他们踏上疯狂的旅程。”正如他所指出的,《我们付出的代价》对于渴望血腥恐怖片的午夜观众来说是一部完美的电影。
瑞典爱情故事
剧情:
青春的岁月多彩而惆怅,成人的世界则充满失落和无奈。15岁的男孩帕尔(Rolf Sohlman 饰)平时在父亲(Bertil Norström 饰)的修车行帮忙,偶尔还要和家人去看望住在疗养院、倍感孤独的爷爷。女孩安妮佳(Ann-Sofie Kylin 饰)拥有一个推销冰箱总是失败却高傲无比的父亲(Bertil Norström 饰),还有一个美丽但却因个子太高无法成为空姐的阿姨(Anita Lindblom 饰),这些成年人心中的失意远远大于他们人生所得。  相反正处在青春期的帕尔和安妮佳则躁动、奔放。两个孩子在疗养院的露天派对上邂逅,慢慢走到一起,帕尔因被大孩子揍了一顿假装对安妮佳不理不睬,但是青春的焰火其能就此熄灭?他们最终重归于好,共同品尝着幼稚的爱情之果所带来的青涩和甜蜜……  本片获柏林电影节金熊奖提名及国际评论奖、UNICRIT奖、IWG Golden Plaque奖、瑞典哥德堡电影节最佳影片金奖等4个奖项。
恶魔讲习班
导演:
剧情:
A struggling actor spends a weekend with a female demonologist to prepare for an audition.
鹈鹕之血
剧情:
传说中,鹈鹕会啄破自己的胸膛,用鲜血滋养饥饿的幼鸟。身为驯马师的母亲领养了孤儿拉雅,谁料拉雅因从小心灵受到重创,无法像常人一样感知亲情,时而出现过激举动,让母亲和姐姐十分困扰。在自己和养女之间,母亲做出了无私的决定。来自女性导演的作品以悬疑、惊悚类型片的方式探索母性这一永恒的话题。
美臀心得
剧情:
闺蜜艾娃(多米尼卡·克鲁兹尼亚克)和玛雅(玛雅·荷史)认为她们在每日乏味工作、苦恼的孩子和讨厌的男人中举步难行。于是决定忘掉这一切,去一家高级休闲会所来点个人休闲时光。在那里,她们遇见了以为美丽的按摩师克内利亚(马格达内拉·布克匝斯卡), 而这正是她们开始抽大麻,踏上疯狂冒险之路的前奏。与此同时, 她们发现了一个真相: 那些男人比脂肪还要狂妄,更难以摆脱. 波兰获奖导演安杰伊· 萨拉伯诺维兹已经凭借'女士们'和 '男性荷尔蒙'轻松打破票房纪录. '美臀心得' 是他与华纳兄弟的首次合作,并且凭借电影中猥琐的对白与欢乐的歌曲,绝不会令其早期影迷失望。
汽车旅馆人生
剧情:
  时光网讯  据国外媒体报道,埃米尔·赫斯基将主演一部名为《The Motel Life》的新片,而他也被本片最早确定下来的主创人选。  影片改编自Willy Vlautin的同名处女作小说,讲述了一对内达华州的兄弟在经历了一场致命变故后踏上逃亡之路,虽然途中偶然会出现幸运和希望,但他们依旧渐渐被社会所遗弃。
笔记·日志·素描
剧情:
  Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969  Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.  « Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »  Jonas Mekas  « Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »  Jonas Mekas, 1972  « Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »  P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997  « Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »  Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000